En configuration d'approche, c' est à dire quand les volets, les becs et le train d'atterrissage d'un avion sont sortis, le bruit émis dit" bruitaérodynamique" est aussi élevé, voire supérieur à celui des moteurs. "C' est dans années 70, quand l'arrivée des moteurs double flux a considérablement réduit le bruit émis, que l'on s'est rendu compte du rôle exact joué par le bruitaérodynamique", rappelle Alain Julienne, responsable de l'unité" Bruit d'écoulement" (BREC) du DSNA
Ces dernières décennies, des progrès considérables ont été faits dans la réduction du bruit des réacteurs au point que le bruitaérodynamique d'un avion ne peut plus être considéré comme négligeable, notamment en phase d'atterrissage... Pour cela, la soufflerie est un outil précieux mais très onéreux, d'où la volonté à l'Onera de développer un ensemble d'outils de simulation dont le but est la capacité à prévoir numériquement le bruit (aérodynamique) d'un profil d'aile quelconque et, à long terme, celui d'un avion complet
Le bruitaérodynamique généré par les systèmes hypersustentateurs1 et les trains d'atterrissages constitue la source prépondérante du bruit externe des avions civils gros porteurs en phase d'approche... Le bruit externe d'un avion civil en phase d'approche est essentiellement aérodynamique et provient en grande partie du frottement de l'air sur la structure des trains d'atterrissage
Le bruit de moteur, dominant dans toutes les phases de vol, sauf à l'atterrissage où le bruitaérodynamique, c' est à dire le bruit généré par le frottement de l'air, est prépondérant. L'ONERA mène donc des recherches sur les deux volets
Ces bruits dits" aérodynamiques" sont d'autant plus gênants que les avions restent plus longtemps à basse altitude lors de l'atterrissage... C' est pourquoi nous nous intéressons au bruitaérodynamique
Lorsqu' on souhaite réduire les bruits des avions liés à l'écoulement de l'air long de la voilure,* ou bruitsaérodynamiques, il importe de connaître précisément de quels endroits ils viennent et comment ils se forment. Or, il n' est pas possible de placer des capteurs partout, à fois pour des raisons de coût et de robustesse des capteurs
Pas le bruit des moteurs, bien sûr, mais le bruitaérodynamique 2, engendré par les écoulements de l'air sur l'avion. En effet, pour diminuer le décollement de la couche limite, on utilise actuellement des surfaces déployables qui engendre du bruit dans les phases de décollage et d'atterrissage. remplacer ces dispositifs par des jets synthétiques permettrait de diminuer à fois le bruit et la masse des ailes
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L' Onera a mené une expérimentation sur site afin de caractériser les sources de bruit d'origine aérodynamique engendrées par les éoliennes[ contrat Gdf Suez. Microphones sur le pylône de l'éolienne