Compatibilité radars-éoliennes

Radar - Une révolution dans la surveillance côtière

L'ONERA, développe un démonstrateur de Radar à ondes de surface, une véritable révolution dans la surveillance des côtes maritimes.
A l'occasion d'une campagne d'essais menée en juin 2010 sur le site de Biscarosse, découvrez en vidéo toutes les clés pour comprendre cette nouvelle technologie.

Intervenants : Jean-Paul Bruyant, Direction commerciale et valorisation et Michel Menelle, Chef de projet Radar à ondes de surface.

Séquençage :
Le radar à Ondes de Surface, une révolution dans la surveillance côtière.

1'17'' : Le Radar à Ondes de surface, l'apport de l'ONERA
1'58'' : A quoi sert le radar à ondes de surface ?
3'14'' : Ce que l'ONERA démontre à Biscarosse
4'24 : Quel avenir pour le Radar à ondes de surface ?


Le Radar à ondes de surface optimise la surveillance maritime des douanes et de la marine nationale.

Le Radar à ondes de surface permet de voir au-delà de l'horizon, et ainsi de détecter les bateaux jusqu'à 400 km des côtes - contre 50km à 100 km pour les radars existants. Il est composé de plusieurs antennes fouet qui transmettent un signal vers la mer, signal qui est conduit par la surface de la mer avant de revenir et d'être capté par un réseau de réception situé sur la côte.

L'ONERA a réussi, en trois ans, à améliorer significativement le taux de détection et la disponibilité du systèmes en en faisant l'un des plus efficaces au monde. Et les travaux continuent, puisque l'ONERA poursuit ses tests du Radar dans toutes les conditions de mer, de jour comme de nuit, dans des géographies différentes.

De multiples applications

Les applications de ce nouveau radar sont multiples : surveillance de la circulation maritime (trajectoires anormales, transbordements et trafics en tous genres), lutte contre la pêche illégale, contre la piraterie ou encore l'immigration clandestine.

Si la Direction générale pour l'armement soutient financièrement cette technologie novatrice, l'ONERA a également signé un accord de partenariat avec Thalès pour les marchés à l'export. Le niveau de maturité technologique atteint par l'ONERA aujourd'hui, permettrait d'installer un radar ROS en 18 mois seulement.

 

 

 

Pour en savoir plus
Visualisez l'interview complète de Jean-Paul Bruyant

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