Un jeune Docteur de l’Onera récompensé deux fois

Guillaume Druart, Docteur de l’université d’Orsay-Paris XI décroche pour ses travaux de thèse sur de nouvelles architectures de systèmes de vision infrarouge les prix de thèse Paris Tech et Fondation EADS. 

Guillaume Druart est ingénieur-chercheur à l’Onera. Il a été recruté fin 2009 après avoir effectué sa thèse de doctorat  dans un des laboratoires d'optique de l’Onera à Palaiseau, en collaboration avec l’Institut d’Optique. Il y  poursuit ses travaux de thèse sur la miniaturisation des systèmes pour la vision infrarouge.

Fin 2010, la qualité et l’importance de ses travaux lui valent le prix des thèses Paris Tech, dont les critères sont le progrès des connaissances scientifiques, l’innovation technologique et la compréhension des problèmes de société, ainsi que le prix de la meilleure thèse en Sciences pour l’Ingénieur de la fondation EADS.

L’objectif des travaux de Guillaume Druart : diminuer l’encombrement et le coût des systèmes optiques de vision infrarouge afin de favoriser leur diffusion dans des applications les plus  diverses. Le moyen : simplifier et réduire la taille des architectures optiques pour les intégrer directement à l’intérieur du cryostat, environnement maintenant une température voisine de -180 °C, qui était jusqu’à présent réservé exclusivement au détecteur. Guillaume Druart propose deux concepts : la camera obscura infrarouge « basique » et celle « à réseau circulaire ». Cette dernière architecture, constituée d’un diaphragme et  d’une unique lentille convergente, a fait l’objet d’une demande de brevet et a permis le développement d’un prototype de caméra infrarouge (voir image ci-dessous).

Caméra  infrarouge dédiée aux applications de pilotage s’appuyant sur l’architecture conçue  par Guillaume Druart. Prototype développé par l’industriel Sofradir sous le nom de Scorpio Optics InsideCaméra  infrarouge dédiée aux applications de pilotage s’appuyant sur l’architecture conçue  par Guillaume Druart. Prototype développé par l’industriel Sofradir sous le nom de Scorpio Optics Inside

 


 

Les travaux menés aujourd’hui avec le CEA poussent la miniaturisation encore plus loin en développant des architectures multi-voies s’inspirant de l’oeil à facettes des invertébrés et de la vision grand champ de l’insecte Xenos Peckii, parasite de la guêpe. Ces systèmes préfigurent une véritable rupture technologique : la fusion de l’optique et du détecteur en une véritable caméra infrarouge sur puce.

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