Prenez une promesse d’avion de chasse ressorti du passé, et les meilleurs experts français en mécanique du vol dotés d’une soufflerie de pointe : vous obtenez les essais en vol qui aideront à faire décoller le Dewoitine 551. Le tout orchestré par les passionnées d’aéronautique de l’association Replic’Air.
En juillet dernier, une maquette 1/5 è de la réplique du Dewoitine 551, avion de chasse des années 40, a fait l’objet d’une campagne d’essais dans la soufflerie verticale du centre ONERA de Lille. Cette soufflerie permet en effet d’étudier les phases critiques du vol : vol dans la turbulence, entrée et sortie de vrille, tourbillons de sillage, etc.
Comme relayé dans l’article de Aerobuzz.fr, Wilfrid Dufaud, ingénieur chez Assystem qui suit les campagnes d’essais pour Réplic’Air explique ce qu’il est venu chercher à l’ONERA : « Ce qui nous intéresse particulièrement, c’est le comportement de l’avion aux basses vitesses, en phase d’approche par exemple, lorsqu’on dégrade la vitesse ou l’angle d’incidence, lorsque l’avion est en dérapage, bref quand on est dans une zone à risque : avec la soufflerie on peut simuler ces cas critiques et connaître son comportement ».
Soufflerie verticale, comment ça marche ?
Dans cette soufflerie, haute de 36 mètres, et qui offre une section d’écoulement de 4 mètres de diamètre, un flux d’air ascendant assure la sustentation de la maquette. Elle est également équipée d’un montage de simulation dynamique qui permet de quantifier les efforts instationnaires lors des mouvements à fort taux de roulis.
Tout savoir sur le travail des passionnées de l’association Replica’Air
