Tout comprendre sur les débris spatiaux

Aujourd'hui, des centaines de milliers de débris spatiaux circulent autour de la Terre. Le 3 juillet 2019, un petit satellite, un Cubesat de 3 unités cubiques (3U), a été lancé depuis la Station spatiale. L’objectif : analyser la rentrée prochaine dans l’atmosphère de ce « faux » débris. l’ISAE-Supaéro,  l’ONERA, et le CNES ont collaboré pour réaliser ce petit satellite dédié, EntrySat.

Comment un objet se comporte-t-il dans l’espace ? Une fois en orbite, quand, à quelle vitesse, et dans quelles conditions, se désagrège-t-il lorsqu’il revient?  Avec la montée en puissance des nanosatellites et l’application de la LOS en 2021 (Loi d’Opérations Spatiales), peut-on prévoir la trajectoire d’un débris spatial ? Des questions simples, mais qui ont nécessité l’expertise conjointe de l’ONERA, de l’ISAE-SupAéro et du CNES.
En 2012, les 3 entités répondent conjointement à un appel d’offres européen, le projet QB50. L’ONERA, fort de son expérience dans le domaine de la rentrée atmosphérique acquise pour des projets civils comme militaires, lance l’idée d’utiliser un CubeSat, afin d’analyser sa retombée dans l’atmosphère ultérieure. L’ONERA peut en effet s’appuyer sur sa capacité de modélisation et de simulation avancées pour calculer divers scenarii, avec des objets de diverses formes. Il a, par exemple, collaboré récemment aux missions européennes IXV (Intermediate Experimental Vehicle) et Exomars.
Une idée qui n’aurait pas pu se concrétiser sans l’important travail de l’ISAE-SupAéro, qui a entièrement réalisé EntrySat et préparé la mission, et le soutien financier du CNES, qui a également fourni les panneaux solaires..  

 

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