Dès 1959 et pendant 20 ans, l'ONERA planche sur cet avionsupersonique. Déjà fer de lance de la recherche aéronautique, il utilisait son savoir faire pour lever plusieurs verrous technologiques pour définir la forme des ailes, les entrées d'air des moteurs, les tuyères propulsives, le vol à basse vitesse, et l'étude de l'effet de sol à l'atterrissage
Si l'aérodynamicien de Chalais Meudon a tendance à penser qu' un avionsupersonique de seconde génération verra le jour, à plus ou moins long terme, il se refuse néanmoins à faire des prévisions. "Certes, nous observons actuellement l'absence de grands programmes, mais nous ne manquons pas de travail et nous travaillons en particulier sur des phénomènes plus fondamentaux dont les retombées sont multiples", constate -t-il en rappelant qu' à sa sortie de SupAéro en 1962, l'optimisme n' était déjà pas forcément de rigueur dans le milieu aéronautique
Les concepts d'avionssupersoniques vont -ils faire une percée majeure, sans être empêchés dans leur déploiement en raison de bang supersonique dont il faudra apprendre à minimiser les effets. Quelles marges d'amélioration envisager pour améliorer les performances des hélicoptères
Dernier exemple phare de cet âge d'or: la contribution de l'ONERA à l'avion de transport supersonique Concorde. Elle fut capitale pour définir la forme des ailes, les entrées d'air des moteurs, les tuyères propulsives, le vol à basse vitesse, et l'étude de l'effet de sol à l'atterrissage
Les avions de combat doivent être polyvalents: défense aérienne, reconnaissance, pénétration à basse altitude, attaque au sol; ils doivent accomplir ces missions par temps, de jour comme de nuit, dans une ambiance de combat et avec un environnement électromagnétique complexe... L'optimisation de cet avion exigea la synthèse de techniques multiples en aérodynamique, propulsion, matériaux et structures, contrôle automatique généralisé, optronique, microélectronique, traitement du signal