Mardi 17 mars, à 15h21, le satelliteGOCE de l'ESA a été lancé depuis la base de Plessetsk, à nord de la Russie. Un projet auquel l'Onera a participé en réalisant six accéléromètres ultrasensibles, un véritable défi scientifique et industriel
Un an après que le satelliteGOCE (ESA) eut fini sa mission dans l'atmosphère, les scientifiques ont révélé les progrès réalisés dans la compréhension des courants océaniques. Grâce à gradiomètre, instrument à coeur de la mission ESA GOCE (2009 2012) intégrant six chaines accélérométriques développées et réalisées par l'ONERA, les scientifiques ont obtenu des cartographies de variations de gravité d'une précision incomparable
La mission du satelliteGOCE (2009 2013) aura duré deux ans de plus que prévu, rassemblant des données sur la gravité terrestre d'une précision exceptionnelle. Les accéléromètres de l'ONERA ont également permis d'en savoir plus sur la haute atmosphère, jusqu' à la fin
Châtillon, le 17 mars 2009 Communiqué de presse GOCE: L'Onera relève un défi scientifique et industriel Mardi 17 mars, à 15h21, le satelliteGOCE de l'ESA a été lancé depuis la base de Plessetsk, à nord de la Russie. Un projet auquel l'Onera a participé en réalisant six accéléromètres ultrasensibles
Les performances que nous attendons de GOCE ne pourront être obtenues que si le satellite est à 250 km de la Terre", indique Jean Guérard. Or pour rester durablement sur cette orbite, il faut que la haute atmosphère terrestre soit particulièrement calme, ce qui ne se produit que lors de un minimum d'activité solaire, c' est à dire autour de 2007. Sinon, il faudra attendre le cycle suivant et repousser la mission en 2012, ce qui n' est pas envisageable
Il a notamment étudié le projet Aristoteles avec l'ESA, devenu la mission GOCE dont le satellite a été lancé en 2009.C' est à nos jours la mission plus précise de cartographie du champ de gravité de la Terre et ce grâce à ces accéléromètres. Avant GOCE, les développements de l'accéléromètrie dans cadre de e la mission Aristoteles ont permis de faire voler l'instrument ASTRE à trois reprises sur la navette Columbia à milieu de années 90. La qualité des mesures obtenues a impressionné la NASA et l'ESA qui ont vu là une opportunité de développement de nouvelles missions en géodésie spatiale